On parle beaucoup en famille de ce voyage, et merci pour le soutien précieux !
Mes proches m’ont l’air très confiants.
Mon fils, 7 ans, m’a quand même dit qu’il espérait que je ne me ferais pas manger par les Indiens.
Je pense que c’est parce qu’il m’a vu lire cet été « Nus, féroces et anthropophages », de Hans Staden – un aventurier Allemand qui a été captif pendant plusieurs mois d’une tribu Tupinamba qui pratiquait l’anthropophagie rituelle. Il a réussi à s’échapper et à rentrer en Europe en 1555 !
Sinon, sur Essomericq, il se demande ce que son père, Arosca, a pensé, en ne le voyant pas revenir après les 20 lunes.
C’est effectivement une bonne question, que je me pose aussi. La père attendait-il le fils avec impatience en comptant les lunes ? Pensait-il que son fils avait de la chance de rester chez les demi-dieux de la terre sans mal ? Qu’il était mort ? Que Gonneville l’avait trahi ? Que c’était la fatalité ? Ou peut-être le père n’était-il lui-même déjà plus de ce monde …
(Pour ceux qui s’interrogent sur la mère d’Essomericq : le texte de Gonneville indique qu’Arosca était veuf. )
Les 14 enfants d’Essomericq intéressent décidément beaucoup ce fils unique. Quand je raconte l’histoire à des amis, il vérifie bien que je n’omets pas ce point d’information.
Il a dit à son père qu’il avait remarqué « qu’autrefois les gens avaient plus d’enfants qu’aujourd’hui . Mais pourquoi, au fait ? ».
Cela a été l’occasion d’une petite mise à niveau, que je regrette d’avoir manquée.
Mon neveu de 8 ans, m’a demandé, lui : « Tu vas au Brésil pour chercher le squelette d’Essomericq ? Non ? Mais alors tu vas faire quoi exactement là-bas ? « .
Bonne question également, à laquelle il n’y a pas de réponse simple !
Plus qu’un seul dodo avant le départ.
Une introduction qui met en appétit ! on a hâte de lire les premiers chapitres