D’après le document familial, dont voici des extraits, Essomericq est un ancêtre 14 générations au dessus de moi.


Faisons ensemble quelques problèmes de maths. (Coucou les collégiens !)
Problème 1 : Combien d’ancêtres avons nous à la 14ème génération ?
J’ai 2 parents (1er niveau), qui ont chacun 2 parents (2×2 au 2ème niveau) … etc.
Soit, si on remonte au 14ème niveau de l’arbre :
2 puissance 14
On a le droit à la calculette …
Et on obtient 16384 ancêtres sur la ligne de la 14ème génération.
Problème 2 : Combien de personnes ça fait au dessus de moi dans l’arbre, ces 14 générations ?
Il faut calculer 2+4+8+16 + …. + 16384 = ?
Alors à ce stade, soit on pose une longue addition, soit on trouve une formule magique…
Je vous aide. (2 puissance 15) – 1 – moi.
Soit (2×16384) – 2.
C’est à dire 32766 personnes « au dessus de moi » dans l’arbre qui remonte jusqu’à Essomericq et tous les autres ancêtres de la 14ème génération.
Autant de personnes qui m’ont transmis leurs gènes et leurs histoires.
Le sang d’Essomericq qui coule dans mes veines est pas mal dilué ! La singularité de son destin fait néanmoins qu’il a sans doutes plus d’influence que d’autres sur ma propre histoire.

Problèmes suivants :
Combien Essomericq a-t-il eu de descendants ? Combien de descendants d’Essomericq sont-ils encore en vie ?
Là, ça se corse sérieusement.
On pourrait faire des estimations, au vu des éléments qu’on connaît, et de ceux qu’on peut estimer (chaque individu a un nombre d’enfants compris entre 0 et, disons, 15…), et de calculer des fourchettes.
Ce serait peut-être mieux d’utiliser une moyenne d’enfants par personne en fonction de la période, ces données doivent bien exister …
Bref, je ne compte pas me lancer dans ce calcul maintenant, il y a plus intéressant à faire à São Paulo !
Mais je me rends compte que beaucoup de ses descendants l’ignorent, à l’instar de mes cousines G.
D’autres peut-être auraient honte descendre d’un « sauvage » ? Lequel a pourtant bien reçu le sacrement du baptême – certes avec un homme faisant office de marraine, est ce que « ça marche » quand même ? (Mais je m’égare !)
Leyla Perrone-Moisès, que j’ai eu la chance de rencontrer, m’a raconté (entre plein d’autres choses passionnantes ! ) qu’à la fin des années 80, une de ses étudiantes, Pauline, avait téléphoné à tous les Paulmier, Gonneville etc… qu’elle trouvait dans le Minitel pour savoir s’ils étaient des descendants de Binot (nom de baptême d’Essomericq), mais sans succès. Elle avait même plutôt des « réponses outrées ».
En plus des historiens, les réseaux sociaux et les généalogies en ligne vont peut-être nous aider à retrouver quelques cousins.
Si vous descendez d’Essomericq, que vous êtes sur ce blog, et qu’on ne se connait pas encore, contactez-moi !
on sent pointer la spécialiste des statistiques avec en prime une bonne dose d’humour ! ( l’humour est indispensable aux statisticiens pour compenser une certaine aridité de leur spécialité 🙂 )
Manguezais,
Sambaquis,
Guaranis
São Francisco do Sul
te espera
de braços abertos
Dorotheé !
À Bientôt!
Tu tombes à Joinville comme un vieux message qui a traversé l’océan bien conservé dans une bouteille. Quelle histoire! Quelle histoire!
Pedro de Linares
Pour la petite histoire : ma nièce normande a donné le prénom d’Essomericq (dernier prénom) à un de ses fils !
Magnifique !