A São Paulo, j’ai rencontré Odeta, une Lituanienne expatriée ici avec son mari Suisse. (ceux qui connaissent Goda comprendront comment j’ai fait sa connaissance).
Odeta est charmante. Aujourd’hui, elle m’a fait découvrir un restaurant délicieux, au sous-sol d’un magasin de matériel de peinture. Elle m’a fait visiter le quartier de Vila Madalena et ses superbes fresques murales. Elle m’a initiée au « Café Lab », qui m’a permis de découvrir que, conformément à mon intuition refoulée, le café ça va très bien avec le fromage. Elle m’a emmenée à l’Institut Tomie Ohtake.
Et mercredi, Odeta et son mari m’ont invitée à dîner chez eux. Vous vous doutez bien que j’ai parlé d’Essomericq. Le repas était délicieux. Ils vivent dans une belle maison en banlieue, avec des singes et des opossums qui se promènent dans le jardin.
Odeta m’a montré sa collection de livres du Petit Prince : plusieurs dizaines d’exemplaires dans plein de langues différentes, et notamment un magnifique exemplaire en braille avec les dessins gravés. (On peut vraiment sentir le boa qui a mangé l’éléphant. )
Ce n’est que sur le trajet du retour que j’ai compris la jolie coïncidence.
L’étymologie du nom « Essomericq » est un peu mystérieuse, mais on dit que ça viendrait de « Iça Mirim », c’est à dire le « petit chef »… un Petit Prince Carijó ?
Merci Odeta !

Demain, je m’envole pour Joinville et São Francisco do Sul, où d’autres bonnes fées m’attendent.
Salut Dorothee!
C’est samedi matin ici, petit moment de relache loin du bruit et de la fureur du merveilleux monde du travail 😉
Du coup j’en ai profité pour rattraper mon retard et j’ai lu tous tes posts ! C’est superbe et ça fait beaucoup de bien ! Merci de nous faire partager cette très chouette aventure 🙂
Au passage, le street art est magnifique! 😉
Bisous des grenoblois !
Bonjour, Essomericq serait en fait le fils d’un chef Carijo. Le chef aurait « confié » son fils à Binot. En lui faisant promettre de le ramener après X « lunes ». Il est donc vraisemblable que son nom porte les traces de sa lignée. Mais vous en savez plus que moi. Bonne exploration!
Coucou Dorothée,
Merci de nous faire partager ces moments rares, que nous découvrons au long de tes récits.
Passionnants.
J’attends la suite avec impatience 🙂
Belles découvertes !
Cara Dorothée,
As famílias mais antigas e importantes do Brasil descendem de príncipes e princesas índias. Entre muitos casamentos importantes temos o de Catarina Paraguaçú, filha do cacique Paraguaçú, na região nordeste. As famílias suas descendentes até hoje são importantes, tanto pela riqueza como pela força política. Aqui em São Paulo, e se estendendo pelo Sudeste, temos o casamento de Bartira, filha do cacique Tibiriçá, protetor e salvador da vila de São Paulo, com o náufrago português João Ramalho. Os restos mortais de meu avô, Tibiriça, estão enterrados na catedral de São Paulo. Já os descendentes do casal são considerados da mais importante linhagem paulista. Deles descende, inclusive, a rainha Silvia da Suécia. E passará a descender a Casa Real sueca. É muito comovente saber que Iça-Mirim encontrou seu lugar na Normandia, e de acordo com sua importância entre os Carijós.
Saudações
Appreciate you blogging tthis